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Comment mieux évaluer avec la pratique délibérée ?

Découvrez dans cet article comment appliquer les principes scientifiques de l’apprentissage à l’évaluation Toastmasters, une compétence essentielle pour développer votre art oratoire

Dans un article précédent, nous avons vu comment s’améliorer en improvisations grâce à la pratique délibérée. Cette dernière est une méthode scientifique pour acquérir et améliorer n’importe quelle compétence.

Aujourd’hui, nous allons montrer comment vous pourriez appliquer ces principes à l’évaluation Toastmasters. L’évaluation constitue la clé de voûte de la méthode Toastmasters. Car elle permet d’aider les orateurs à s’améliorer et à gagner en confiance.

Qu’est-ce que la pratique délibérée ?

Pour rappel, la pratique délibérée se distingue de la simple pratique par plusieurs caractéristiques :

  • Elle se fixe un objectif spécifique et mesurable, qui correspond au niveau de performance souhaité.
  • Elle implique de se confronter à des défis qui dépassent nos capacités actuelles.
  • Elle a besoin d’un retour immédiat et constructif, pour identifier nos erreurs et nos points à améliorer.
  • Elle se focalise sur le processus plutôt que sur le résultat. Elle cherche à comprendre les principes sous-jacents à la compétence visée.
  • Elle repose sur la répétition et la révision régulières, pour consolider les acquis et renforcer la mémoire.
  • Elle s’inspire des meilleurs, en se comparant aux experts du domaine et en s’appropriant leurs méthodes et leurs stratégies.
Comment appliquer la pratique délibérée a l’évaluation Toastmasters ?

De fait, l’évaluation de discours est l’exercice d’apprentissage le plus important dans la méthode Toastmasters. Elle permet de développer plusieurs compétences, en particulier l’écoute, l’attention, la formalisation d’un point de vue et l’expression de celui-ci devant un auditoire dans un temps limité (moins de 3 minutes et demie).

Voici comment vous pourriez utiliser les principes précédents de la pratique délibérée pour vous préparer et réussir vos évaluations :

avoir un objectif et se lancer un defi
  • Avoir un objectif spécifique et mesurable : avant de vous entraîner aux évaluations, définissez clairement ce que vous souhaitez améliorer. Par exemple, vous pouvez vouloir augmenter la durée de votre prise de parole, réduire votre stress, mieux structurer votre discours ou parler sans notes. Choisissez un objectif qui soit adapté à votre niveau actuel et qui soit quantifiable. Par exemple, vous pouvez mesurer la durée de votre évaluation, la fidélité de votre présentation orale par rapport à vos notes ou le nombre d’idées que vous développez.
  • Sortir de sa zone de confort : progresser, en évaluation comme ailleurs, nécessite de se mettre en difficulté. Et de trouver un terrain d’entraînement en solo, sans risque. Pour cela, la première étape est de se constituer une bibliothèque de discours cibles sur lesquels portera votre évaluation. D’ailleurs, les discours TEDx, comme celui-ci, sont une mine de discours sur des sujets très variés.
recevoir des retours et comprendre le fonctionnement
  • Obtenir un retour immédiat et constructif : un retour sur votre performance permet de savoir si vous avez atteint ou non votre objectif. Dans les clubs Toastmasters, l’évaluateur général de la séance est là pour donner un retour aux évaluateurs. Quand vous vous entraînez en solo, le mieux est de vous filmer ou de vous enregistrer, pour pouvoir analyser ensuite votre évaluation, votre voix, votre langage corporel… Vous pouvez aussi demander l’avis d’un mentor ou d’un pair expérimenté, qui saura vous donner des conseils personnalisés et des pistes d’amélioration.
  • Se concentrer sur le processus plutôt que sur le résultat : comprendre comment fonctionne une évaluation, quels sont les éléments qui la composent et comment les articuler en facilite la maîtrise. La pratique délibérée développe la conscience de ses forces et de ses faiblesses, de ses stratégies et de ses réflexes. Se concentrer sur la bienveillance qu’on témoigne dans une évaluation, sa capacité à argumenter, à donner des pistes utiles permet d’apprendre de ses erreurs et de ses succès, en identifiant ce qui a marché ou pas, et comment s’améliorer.
répéter et apprendre des meilleurs
  • Répéter régulièrement : pour ancrer les habitudes de l’évaluation, il faut les pratiquer fréquemment, au moins une fois par semaine, voire plus si possible.
  • Chercher à se comparer aux meilleurs évaluateurs : observez comment ils argumentent, comment ils structurent leur discours, comment ils utilisent leur voix, leur regard, leur geste… Essayez de comprendre ce qui fait leur force, leur originalité, leur impact. Vous pouvez pour cela assister à des concours interclubs où les meilleurs se comparent en évaluant le même discours.
pour aller plus loin

Les évaluations Toastmasters sont un excellent moyen de développer votre art oratoire. Mais pour en tirer le meilleur parti, il faut les pratiquer avec méthode et rigueur. La pratique délibérée est une approche scientifique qui vous permettra d’atteindre un niveau d’excellence dans cette compétence. En appliquant les principes de la pratique délibérée, vous verrez votre aisance verbale, votre confiance en vous et votre impact sur votre auditoire augmenter considérablement.

Vous voulez rencontrer des évaluateurs expérimentés et participer à une séance d’évaluation lors d’une prochaine réunion ? C’est par ici.

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Invitation du club Toastmasters 75 – 30 ans et au-delà !

Où étiez-vous en 1994?

Certainement pas sur Google (né en 1998), ni sur Facebook (né en 2004), peut-être même pas né du tout? Pourtant, cette année-là, un groupe de pionniers a créé le club Toastmasters 75.

Pour célébrer cet évènement, nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir le club Toastmasters 75 , l’un des clubs de prise de parole en public les plus dynamiques et conviviaux de Paris, en participant à son 30e anniversaire !

Depuis 30 ans, le club Toastmasters 75 a accompagné des centaines de personnes dans leur parcours personnel et professionnel dans l’atmosphère amicale et paisible du Forum 104 à Montparnasse. Il leur a permis de:

  • Apprendre les techniques de prise de parole spécifiques à l’anglais en améliorant leur prononciation, leur vocabulaire et leur aisance à l’oral.
  • Élargir leurs opportunités professionnelles et personnelles en enseignant à communiquer avec des personnes du monde entier.
  • Élargir leur réseau avec des professionnels, des entrepreneurs et des leaders d’opinion venant de divers secteurs.
  • Devenir champion d’éloquence en participant à des concours de discours et d’évaluation au niveau international.

Pour marquer cet événement, nous vous invitons à une soirée exceptionnelle le jeudi 21 mars à 19h30, au Forum 104.

Au programme de cette soirée :

  • Témoignages d’anciens membres et membres actuels
  • Discours humoristiques et inspirants
  • Un buffet et un gâteau d’anniversaire
  • Une tombola avec des prix à gagner
  • Une ambiance festive et chaleureuse

Alors RÉSERVEZ LA DATE !

Pour vous inscrire à cet événement inoubliable, suivez le lien.

ATTENTION: le nombre de places étant malheureusement limité, nous traiterons les demandes sur la base du premier arrivé, premier servi.

Pour une soirée, laissez Google et Facebook à la maison et venez célébrer avec nous les 30 ans du club Toastmasters 75 !

Le comité d’organisation Toastmasters 75

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Invitation from the Toastmasters 75 club – 30 and Beyond!

Where were you in 1994?

Certainly not on Google (born in 1998) or Facebook (born in 2004). Maybe not even born at all? Yet, that year, a group of pioneers created Toastmasters 75.

To celebrate this event, we are pleased to invite you to discover the  Toastmasters 75 club, one of the most dynamic and friendly public speaking clubs in Paris by participating in its 30th anniversary !

For 30 years, Toastmasters 75 club has accompanied hundreds of people in their personal and professional journey in the friendly and quiet atmosphere of Forum 104 in Montparnasse. It allowed them to:

  • Learn speaking techniques specific to English by improving their pronunciation, vocabulary and speaking fluency
  • Expand their professional and personal opportunities by teaching them how to communicate with people around the world
  • Expand their network with professionals, entrepreneurs and thought leaders from various sectors
  • Become a champion of eloquence by participating in international spech and evaluation competitions

To mark this event, we invite you to an exceptional evening on Thursday March 21  at 7:30 pm, in the Forum 104.

The program of this evening:

  • Testimonials from former and current members
  • Humorous and inspiring speeches
  • A buffet and a birthday cake
  • A raffle with prizes to win
  • A festive and warm atmosphere

So SAVE THE DATE!

To register for this unforgettable event, follow the link.

WARNING: The number of places being unfortunately limited, we will process requests on a first-come, first-served basis

So, drop Google, drop Facebook, and come to celebrate with us the 30 years of Toastmasters 75 club!

The organizing committee Toastmasters 75

 

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Techniques pour se souvenir de son discours

Découvrez les aides à la mémoire qui vous conviennent le mieux (Par Caren S. Neile, Ph.D.)

Je n’oublierai jamais la première fois que j’ai accepté un poste de conférencier. Je m’étais préparé avec un plan pour me rappeler les idées principales de mon discours de 45 minutes. Puis, juste avant que je n’entre en scène, mes hôtes m’ont dit qu’ils ne trouvaient pas le pupitre où j’avais prévu de placer mes notes.

C’était l’un de ces moments dont rêve un orateur. Et qui se réveille en hurlant!

Soyons clairs: il n’y a aucune honte à utiliser des notes pour un discours. Les journalistes et les hommes politiques que vous voyez aux informations lisent généralement leur texte à partir d’un téléprompteur. Mais ne serait-il pas agréable de pouvoir se déplacer un peu sur la scène, d’établir un bon contact visuel et de ne pas avoir à s’inquiéter de perdre ses notes, sa place ou son pupitre ?

Le savoir à froid

Pour Sabina Nawaz, conférencière et coach en art oratoire, la meilleure façon d’éviter que mon cauchemar ne se reproduise n’est pas seulement la mémorisation, mais « la mémorisation sous stéroïdes ».

« J’ai découvert une approche de la prise de parole en public qui fonctionne le mieux », écrit-elle dans la Harvard Business Review. Il s’agit de connaître son « script » à froid. Cela signifie non seulement des répétitions intenses, mais aussi le bon type de répétitions.

Selon Mme Nawaz, « la plupart des gens commencent par le début à chaque fois qu’ils s’entraînent, ce qui donne un texte mémorisé de façon inégale ; l’introduction est solide, mais la conclusion est bancale ».

C’est ce qui arrivait à John Gentithes, président du club West Boca Toastmasters en Floride.

« Je commençais souvent très fort et finissais faible », dit-il, « parce que je m’entraînais depuis le début et que chaque fois que je faisais une erreur [à l’entraînement], je recommençais. Je m’entraînais donc très bien au début, mais pas autant à la fin.

Au lieu d’apprendre votre scénario dans l’ordre, conseille Nawaz, commencez à répéter à chaque fois une section au hasard et partez de là. Ensuite, cousez l’ensemble avec de bons enchaînements.

Connaître un script ou une présentation à froid, dit-elle, signifie également prendre le temps de rédiger les mots et la séquence de ce que vous avez l’intention de dire, puis de les répéter encore et encore.

De cette façon, vous serez moins nerveux et pourrez passer d’un point à l’autre sans effort. Vous êtes libre d’être pleinement présent et donc plus réceptif à votre auditoire.

Mémorisation vs. Prise de parole improvisée

Les discours improvisés ne sont pas des sujets de table. Ça veut dire préparer ce que vous allez dire longtemps à l’avance, alors que la façon exacte dont tu le dis peut être différente à chaque fois vous parlez. Cela peut être plus confortable pour les enceintes que la mémorisation car elle nécessite la maîtrise de la matière, pas du libellé exact.

Elle permet également d’adapter subtilement un discours à chaque public et à chaque situation. Il peut donc être plus facile de faire une présentation efficace, quel que soit le public ou la situation.

En tant que nouvel orateur il y a 20 ans, Gentithes mémorisait systématiquement ses discours. Il a remarqué qu’ils semblaient un peu figés, et que ses gestes et son contact visuel en souffraient. Mais il se sentait contraint par les notes et n’était pas encore prêt à réfléchir de manière autonome.

« Dans le cadre de votre préparation, réfléchissez à la manière de gérer un trou de mémoire. Préparez deux ou trois phrases que vous pourrez utiliser. »

                  -Sabina Nawaz-

Plus d’une fois, cependant, Gentithes s’est rendu compte que lorsqu’il était sur scène, des distractions telles que la sonnerie d’un téléphone portable ou le bruit d’un éternuement le perturbaient et lui faisaient perdre le fil de son scénario mémorisé. Puis, peu après le début de sa carrière chez Toastmasters, alors qu’il prenait la parole lors d’un concours de discours de la région, il a entendu une forte explosion au loin.

« J’ai peut-être été déstabilisé pendant 20 secondes« , dit-il, « mais j’ai eu l’impression que cela durait 30 minutes. Je n’ai jamais retrouvé mes repères« .

Depuis, Gentithes, comme Nawaz, organise ses discours en petites unités plus faciles à mémoriser et qu’il peut répéter petit à petit. Ainsi, s’il est déstabilisé, il peut plus facilement retrouver son chemin.

Il ne mémorise que rarement, voire jamais. Relier ces unités extemporanément plutôt que par cœur l’aide non seulement à se souvenir, mais aussi à maîtriser plus facilement le mouvement. Et le mouvement, selon M. Nawaz, permet de mémoriser davantage de mots.

« Si vous devez faire votre discours debout, ne vous asseyez pas pour répéter », prévient-elle. « Je marque souvent une mini-scène et je la traverse comme je le ferais pendant le discours. Associer une partie du discours à un endroit de la scène est une aide à la mémorisation ».

Non à la mémorisation

Faye Andrusiak, DTM, est vice-présidente des relations publiques et secrétaire du club Treasure Chest à Yorkton, Saskatchewan, Canada. Après avoir été Toastmaster pendant près de 30 ans, elle mémorise rarement ses discours.

« Je suis une oratrice nerveuse« , dit-elle, « et si j’oublie mon discours, je ne peux pas me remettre sur la bonne voie. Au fil des ans, j’ai découvert que le simple fait d’apprendre mon discours était plus efficace. Je suis beaucoup plus confiante au pupitre« .

Lorsque Mme Andrusiak prend des notes, elle ne note que les phrases clés ou les informations statistiques. « Cependant, les notes peuvent aussi être un obstacle« , dit-elle. Les diapositives PowerPoint lui sont utiles. Lorsque l’équipement est en bon état de fonctionnement et que les participants savent l’utiliser, PowerPoint peut être un atout pour les orateurs, bien qu’il puisse également perturber le contact visuel et les mouvements.

En général, si vous utilisez PowerPoint, essayez d’utiliser le moins de mots possible par diapositive. Et n’oubliez pas que PowerPoint ne remplace pas la connaissance de votre discours ; il s’agit d’un complément visuel.

Voici d’autres outils de mémorisation pour les discours :

Moyens mnémotechniques: Trouvez une technique d’apprentissage pour améliorer votre mémoire. C’est ainsi que je me suis rapidement sauvé dans la débâcle du discours mentionné au début. Dans les quelques minutes dont je disposais pour apprendre mes notes, j’ai utilisé l’alphabétisation et les acronymes (les étudiants en musique se souviendront de « Every Good Boy Deserves Fudge » pour les notes de la gamme) pour mettre en évidence les points les plus importants.

Raconter une histoire: Raconter une histoire vous aide (ainsi que votre public) à mieux mémoriser votre contenu. Il existe depuis longtemps un lien étroit entre la narration et la mémoire, et ce pour de nombreuses raisons, dont la simple physiologie du cerveau. En outre, les histoires se déroulent en pente descendante. En d’autres termes, il est relativement facile de se souvenir de leur enchaînement parce qu’elles sont, dans l’ensemble, logiques. Vous ne pouvez pas sortir d’un magasin avec un article avant de l’avoir payé. Et si vous le faites, c’est mémorable !

Ne pas trop s’appesantir: La chose la plus importante à propos des discours mémorables est peut-être le fait que, dans l’ensemble, votre auditoire ne sait pas ce que vous allez dire. Si vous commencez par dire que vous avez trois points à faire, et que vous en oubliez un, vous pourrez peut-être en trouver un autre. Mais plus vous êtes précis dans votre introduction, plus vous êtes lié à ce que vous avez prévu de dire. Et cela peut se retourner contre vous si vous êtes nerveux et si vous avez des oublis.

Quand tout échoue

Même les plans les mieux conçus par des orateurs bien préparés peuvent échouer. C’est pourquoi M. Nawaz recommande d’avoir un plan de secours en cas d’oubli.

« Dans le cadre de votre préparation, prévoyez une stratégie pour faire face à un trou de mémoire« , recommande-t-elle. « Élaborez deux ou trois phrases que vous pouvez utiliser. Le fait de savoir que je dispose de ces phrases me rend moins nerveuse à l’idée d’oublier ».

Voici quelques exemples de phrases : « Laissez-moi me référer à mes notes » ou « J’ai du mal à me souvenir de mon prochain point. Permettez-moi de prendre un moment de recul ». Ou encore, prenez simplement une gorgée d’eau. Votre public appréciera votre moment de vulnérabilité.

Il y a aussi les fois où vous vous souvenez de quelque chose que vous auriez dû dire plus tôt. C’est l’occasion de rattraper votre trou de mémoire. La phrase « Ce que je ne vous ai pas dit, c’est… » m’a sauvé plus d’une fois.

Je n’ai cependant pas utilisé cette phrase lorsque le pupitre a disparu. Je n’en avais pas besoin. En effet, le public n’a jamais su que quelque chose n’allait pas.

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Toastmasters 75 : le club qui vous ouvre les portes du monde grâce à l’anglais

Vous nous avez rendu visite dans le passé ? Peut-être êtes-vous déjà un adepte de la méthode Toastmasters en français ?

Passez maintenant à la vitesse supérieure : rejoignez un club anglophone !

Partenaire de l’Etincelle/SCINTILLE !, le club Toastmasters 75 offre un environnement bienveillant et stimulant, où chaque membre a la possibilité de s’améliorer en communication et en leadership.

Depuis 30 ans, le club Toastmasters 75 a accompagné des centaines de personnes dans leur parcours personnel et professionnel, en leur offrant formation, évaluation, conseils et soutien dans l’atmosphère amicale et paisible du Forum 104 à Montparnasse.

Pourquoi rejoindre Toastmasters 75 ? Voilà quelques raisons :

  • Apprendre les techniques de prise de parole spécifiques à l’anglais : Rejoindre Toastmasters 75 est une excellente occasion d’améliorer votre éloquence en anglais. Vous aurez l’opportunité de parler, d’écouter et de vous exprimer dans cette langue. Vous pourrez perfectionner votre prononciation, votre vocabulaire et votre aisance à l’oral.
  • Élargir vos opportunités professionnelles et personnelles : Maîtriser un anglais fluide et polyvalent est un atout majeur sur le marché du travail. Rejoindre Toastmasters 75 peut vous aider à développer vos compétences linguistiques et à renforcer votre CV. Le club rassemble des membres de différentes nationalités et cultures. Vous élargirez vos horizons et apprendrez à communiquer avec des personnes du monde entier.
  • Élargir son réseau : Toastmasters 75 offre un réseau international. Vous pourrez rencontrer des professionnels, des entrepreneurs et des leaders d’opinion venant de divers secteurs.
  • Devenir champion du monde de l’éloquence : Toastmasters 75 est souvent impliqué dans des concours de discours et d’évaluation au niveau international. C’est une opportunité de vous mesurer à des concurrents du monde entier.

Pour participer sans engagement à une réunion Toastmasters 75, il suffit de cliquer ici. Choisissez la date de votre réunion et remplissez le formulaire. IMPORTANT : n’oubliez pas d’inscrire le coupon code TM75FEB2024 pour bénéficier d’un crédit de 10€. Vous participerez ainsi gratuitement à la réunion.

N’hésitez pas à franchir la barrière linguistique et à explorer de nouvelles opportunités au sein de Toastmasters 75 ! 🌐🗣

Et on termine en chanson !

ln the crowd, you may feel small

But let me tell you, you’ve got it all

Your voice is powerful, let it soar

Don’t hold back, unlock that door (oh-oh)

 

Take the stage, let your voice be heard (oh-oh)

Toastmasters 75, where dreams are served (woo!)

Speak your truth, light up the room

With confidence and skills, you’ll conquer gloom (yeah-yeah)

Join the journey, embrace the fear

Toastmasters 75, your path is clear (oh)

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La pratique délibérée pour s’améliorer en improvisations

Vous voulez devenir un orateur hors pair ? Entraînez-vous en suivant les conseils d’un psy qui transforme n’importe qui en champion des échecs ou de Toastmasters

Vous avez envie de devenir un meilleur orateur, de captiver votre auditoire, de convaincre avec vos arguments ? Vous savez que pour y arriver, il faut s’entraîner, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Aujourd’hui, je vais vous parler de la pratique délibérée, une méthode scientifique pour acquérir et améliorer n’importe quelle compétence. Je vais aussi vous montrer comment vous pourrez appliquer ces principes aux improvisations Toastmasters. Ces exercices de prise de parole mettent à l’épreuve votre réactivité, votre créativité et votre éloquence.

Qu’est-ce que la pratique délibérée ?

La pratique délibérée est un concept développé par le psychologue Anders Ericsson. Il est considéré comme le père de la science de l’expertise. Selon lui, la pratique délibérée permet d’atteindre l’excellence, que ce soit en musique, dans les échecs, ou l’art oratoire.

La pratique délibérée se distingue de la simple pratique par plusieurs caractéristiques :

  • Elle se fixe un objectif spécifique et mesurable, qui correspond au niveau de performance souhaité.
  • Elle implique de se confronter à des défis qui dépassent ses capacités actuelles.
  • Elle a besoin d’un retour immédiat et constructif, pour identifier ses erreurs et ses points à améliorer.
  • Elle se focalise sur le processus plutôt que sur le résultat. Elle cherche à comprendre les principes sous-jacents à la compétence visée.
  • Elle repose sur la répétition et la révision régulières, pour consolider les acquis et renforcer la mémoire.
  • Elle s’inspire des meilleurs, en se comparant aux experts du domaine et en s’appropriant leurs méthodes et leurs stratégies.
Comment appliquer la pratique délibérée aux improvisations Toastmasters ?

Les improvisations Toastmasters consistent à répondre à une question inopinée en moins de deux minutes et demie. Les clubs Toastmasters les utilisent pour développer les compétences de communication de leurs membres. Elles sont un excellent terrain d’application pour la pratique délibérée. En effet, elles sollicitent plusieurs domaines de l’art oratoire : la structure, le langage, la voix, le geste…

avoir un objectif et se lancer un defi

Voici comment vous pourriez utiliser les principes précédents de la pratique délibérée pour vous préparer et réussir vos improvisations :

  • Avoir un objectif spécifique et mesurable : avant de vous entraîner aux improvisations, définissez clairement ce que vous souhaitez améliorer. Par exemple, vous pouvez vouloir augmenter la durée de votre prise de parole, réduire votre stress, mieux structurer votre discours ou utiliser un vocabulaire plus riche. Choisissez un objectif qui soit adapté à votre niveau actuel et qui soit quantifiable. Par exemple, vous pouvez mesurer la durée de votre improvisation, le nombre d’hésitations que vous faites ou le nombre d’idées que vous développez.
  • Sortir de sa zone de confort : pour progresser aux improvisations, il faut accepter de se mettre en difficulté. Ne choisissez pas des sujets trop faciles ou trop familiers. Au contraire, exposez-vous à des sujets variés et aléatoires, qui vous obligent à mobiliser vos connaissances générales, votre culture personnelle, votre imagination… Vous pouvez utiliser des applications ou des sites web qui génèrent des sujets de “Table Topics Toastmasters”, ou demander à un ami ou à un membre du club de vous en proposer. Vous trouverez ici une liste de sujets avec tirage aléatoire.
recevoir des retours et comprendre le fonctionnement
  • Obtenir un retour immédiat et constructif : pour savoir si vous avez réussi ou non une improvisation, il faut avoir un retour sur votre performance. Dans les clubs Toastmasters, un évaluateur donne un retour aux participants à la séance d’improvisations. Quand vous vous entraîner en solo, le mieux est de vous filmer ou de vous enregistrer, pour pouvoir analyser ensuite votre discours, votre voix, votre langage corporel… Vous pouvez aussi demander l’avis d’un mentor ou d’un pair expérimenté, qui saura vous donner des conseils personnalisés et des pistes d’amélioration.
  • Se concentrer sur le processus plutôt que sur le résultat : pour maîtriser les improvisations, il faut comprendre comment elles fonctionnent, quels sont les éléments qui les composent et comment les articuler. Il faut aussi être conscient de ses forces et de ses faiblesses, de ses stratégies et de ses réflexes. Au lieu de se focaliser sur le fait de donner une bonne ou une mauvaise réponse, il faut se concentrer sur le fait de développer sa capacité à argumenter, à convaincre ou à faire rire. Il faut aussi apprendre de ses erreurs et de ses succès, en identifiant ce qui a marché ou pas, et comment s’améliorer.
répéter et apprendre des meilleurs
  • Répéter régulièrement : pour ancrer les improvisations dans sa mémoire et dans son répertoire, il faut les pratiquer fréquemment, au moins une fois par semaine, voire tous les jours si possible. Il faut aussi réviser les sujets que l’on a déjà traités, pour renforcer les connaissances acquises et éviter l’oubli. Vous pouvez par exemple relire vos notes, réécouter vos enregistrements ou refaire les mêmes sujets avec des variantes.
  • Chercher à se comparer aux meilleurs improvisateurs: observez comment ils répondent aux sujets, comment ils structurent leur discours, comment ils utilisent leur voix, leur regard, leur geste… Essayez de comprendre ce qui fait leur force, leur originalité, leur impact. Vous pouvez regarder des vidéos de “Table Topics Toastmasters” sur YouTube, ou assister à des concours interclubs.
pour aller plus loin

Les improvisations Toastmasters sont un excellent moyen de développer votre art oratoire. Mais pour en tirer le meilleur parti, il faut les pratiquer avec méthode et rigueur. La pratique délibérée est une approche scientifique qui vous permettra d’atteindre un niveau d’excellence dans cette compétence. En appliquant les principes de la pratique délibérée, vous verrez votre aisance verbale, votre confiance en vous et votre impact sur votre auditoire augmenter considérablement.

Vous voulez rencontrer des improvisateurs expérimentés et participer à une séance d’improvisations lors d’une prochaine réunion ? C’est par ici.

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Comment créer un nouveau club Toastmasters en s’appuyant sur un club de référence

Appuyer un nouveau club Toastmasters sur un club existant lui permet d’accéder à des ressources et d’accélération son développement

L’épidémie de Covid a fait chuter le nombre de Toastmasters dans le monde. Ainsi, l’Ile-de-France a perdu plus de 30% de ses membres entre 2019 et 2023. Heureusement, certains clubs ont surmonté cette crise en conservant un nombre important d’adhérents. Tel est le cas de l’Etincelle et de SCINTILLE! Ils cumulaient à eux deux 78 membres en 2023, plus de 50% qu’en 2019.

De nombreux visiteurs continuent de faire la queue pour assister aux réunions de ces clubs. Ils créent ainsi une opportunité de former de nouveaux clubs. Dans ce contexte, quels enseignements pourrions-nous déduire de de la création de SCINTILLE ?

les défis d’un nouveau club

Plusieurs clubs créés récemment ont disparu après seulement quelques mois d’existence, comme la plupart des clubs d’entreprise (Oracle, Schlumberger entre autres) et le club de Brest. Il est en effet très difficile de créer un club ex-nihilo, sans bénéficier du soutien d’un club existant.

Un club naissant doit relever deux défis. Tout d’abord, il doit attirer des invités alors qu’il est encore balbutiant. Peu visible sur le web, il n’a pas la réputation pour alimenter le bouche à oreille. De plus, les fondateurs affrontent une charge de travail considérable : animer des réunions, recruter de nouveaux membres, gérer les aspects administratifs et financiers, jusqu’à ce que le club ait suffisamment de membres expérimentés pour prendre le relais.

s’appuyer sur un club de reference

S’appuyer sur un club de référence, comme ce fut le cas pour SCINTILLE! avec Etincelle, présente plusieurs avantages. Le club en création accède au flux d’invités du club de référence, qui peuvent ainsi choisir le club correspondant à leurs préférences (horaires, lieu, ambiance…). En même temps, les membres expérimentés du club de référence servent de coachs aux nouveaux membres. Leur expérience les aide à remplir les rôles les plus complexes d’une séance (animateur, évaluateur général). Cela rend les réunions plus intéressantes et dynamiques.

Pour leur part, les membres du club de référence peuvent bénéficier des séances du nouveau club, pour progresser plus vite dans leurs parcours éducatifs et muscler leurs compétences de leadership. Enfin, les deux clubs mutualisent certains coûts, comme les frais bancaires ou l’achat de matériel (caméra pour filmer, projecteur,…).

Bénéficier de ces avantages impose quelques prérequis. Tout d’abord, le site du club de référence doit être bien visible sur le web, afin d’attirer le maximum d’invités. En particulier, il doit être clair, attrayant et à jour. Il doit également mentionner l’existence du nouveau club et les modalités pour y assister. Ensuite, les membres et le bureau du club de référence doivent explicitement accorder leur soutien au nouveau club. Ils doivent comprendre les bénéfices du projet pour eux-mêmes, afin de consentir à verser les 125 USD nécessaires à la création du nouveau club et fermer temporairement les inscriptions pour donner la priorité au nouveau club. Prononcer un discours de présentation du projet ou organiser un concours pour trouver un nom au nouveau club sont des façons d’entraîner cette adhésion.

Avoir une équipe de création solide

L’un des derniers clubs créés au sein de la division A, celui de Brest, a disparu un an après sa création. Entre autres raisons, son (unique) fondateur avait quitté le club au lendemain de son inauguration. Pour éviter cela, il est indispensable qu’un minimum de trois membres expérimentés issus du club de référence forme l’équipe de création du nouveau club. Ces membres assurent les rôles clés de président, vice-président formation et vice-président relations publiques.

Avec une telle équipe, il est possible de répartir la charge de travail entre les fondateurs et d’éviter l’épuisement. A mesure que les nouveaux membres adhèrent, certains, particulièrement motivés, rejoindront le bureau, favorisant ainsi la transmission des savoir-faire et la cohésion du groupe.

Les fondateurs bénéficient, de leur côté, d’une opportunité d’obtenir les crédits de sponsoring de club nécessaires au titre de DTM.

Créer la même expérience que dans un club mature

Pour fidéliser les membres du nouveau club, plusieurs initiatives concourent à leur faire vivre la même expérience que dans un club mature.

Lors de la création de SCINTILLE !, les nouveaux membres disposaient d’un document leur permettant d’effectuer tous les projets du niveau 1 de Pathways alors qu’ils n’avaient pas encore accès à Base Camp, la plateforme éducative de Toastmasters. Une fois le club eût été officiellement créé, le bureau du club les assista pour transférer leurs projets dans Base Camp. Ils pouvaient ainsi poursuivre leur parcours sans perdre le bénéfice de leur travail préalable.

De même, les membres du club de référence tenaient les rôles seniors d’une réunion (animateur, évaluateur général, chronométreur…). Progressivement ils laissaient la main aux membres du nouveau club, en les coachant et en les évaluant.

De fait, les nouveaux Toastmasters avaient le sentiment d’appartenir à un club à part entière. Ils acceptaient alors plus facilement de payer une cotisation du même montant que dans le club de référence.

Assurer la pérennité du nouveau club

Une fois que le nouveau club a atteint le nombre minimum de 20 membres pour être officialisé, il faut veiller à en assurer la pérennité. Il doit acquérir progressivement une identité propre, en choisissant une nouvelle salle, une nouvelle identité, une nouvelle devise, etc. Il doit aussi constituer une nouvelle association, avec ses propres statuts, son propre règlement intérieur, son propre compte bancaire, etc.

Disposer d’un site web indépendant, avec un nom de domaine en propre, permet de présenter le nouveau club et ses spécificités.

Pour assurer la viabilité du nouveau club, les adhérents doivent acquérir de l’expérience et renouveler leur adhésion. De la sorte ils pourront à leur tour tenir tous les rôles d’une réunion et coacher les nouveaux arrivants. Pour cela, il faut des réunions variées, des événements conviviaux et des formations complémentaires.

pour aller plus loin

Fonder un nouveau club Toastmasters est une expérience enrichissante et gratifiante. Elle permet aux membres motivés de développer leurs compétences de leadership et de progresser vers le titre de DTM.

SCINTILLE! est un exemple réussi de création d’un nouveau club en s’appuyant sur un club de référence, l’Etincelle en l’occurrence. Si vous voulez en savoir plus sur ces deux clubs dynamiques et innovants, venez assister à l’une de leurs prochaines réunions. C’est ici.

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SCINTILLE! vs. Sars-Cov2 : 1 – 0

A peine sorti des grèves, le nouveau club a subi de plein fouet l’épidémie de COVID. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir un club Toastmasters à part entière

A la fin de l’article sur la création du club SCINTILLE !, il était en plein mouvement contre la réforme des retraites. Comment a-t-il navigué au milieu de ces remous ?

Rebond et accélération

Malgré les grèves, les réunions de SCINTILLE ! ont perduré. A la mi-janvier, la fin du mouvement social a ramené membres et invités aux réunions. En particulier, la petite salle du Centre des Deux Moulins se souviendra longtemps des soirées survoltées. Elles culminèrent avec l’intronisation – la cérémonie d’accueil des nouveaux membres – de 7 membres au cours de la même réunion !

Les inscriptions s’enchaînent alors à un rythme endiablé permettant d’atteindre 29 membres au début du mois de mars. En parallèle, 9 volontaires ont formé le bureau du club. Armé de ses membres et de son bureau, le club est donc assuré de recevoir le feu vert de Toastmasters pour devenir un club à part entière. Mission accomplie avec plus de 3 mois d’avance sur le plan initial.

Néanmoins, le bureau décide de repousser l’accréditation Toastmasters et d’économiser ainsi trois mois de redevance à Toastmasters International. Cela ne pénalise pas les nouveaux membres puisque l’immense majorité n’a pas encore fini le manuel qui leur a été remis à l’inscription.

rechute et entrée dans le monde virtuel de Zoom

Il était plus que temps ! Le 19 mars, le gouvernement français décide de confiner le pays pour enrayer l’épidémie de COVID. Les réunions physiques sont interdites. Grâce à Zoom, elles continuent virtuellement. Cependant, le bureau suspend l’inscription de nouveaux membres tant que les réunions physiques n’ont pas repris. Car l’expérience des réunions physiques et des contraintes de déplacement qu’elles entraînent, est essentielle pour une adhésion éclairée.

Les réunions virtuelles ont maintenu la cohésion du groupe, menacée par l’isolement forcé. D’autres avantages ont presque compensé la moindre convivialité du virtuel par rapport au présentiel. Temps de déplacement gagné, frais de salles réduits à zéro, enregistrement des prises de paroles pour les orateurs qui souhaitaient analyser leurs prestations a posteriori, vote électronique facile, et retour des auditeurs grâce à l’outil de messagerie instantanée. Même le chronométreur a su exploiter les fonds d’écran colorés dans certaines séances.

Et, cerise sur le gâteau, le club a reçu la visite de Laetitia, la jeune Belge vice-championne, cette année-là, du Grand Oral de France Télévisions. Malgré une légère baisse de l’assiduité, compréhensible à la fin du confinement, la solide base de membres engrangés auparavant a permis l’accréditation du club, en juin comme prévu.

Épilogue : Et maintenant ?

Les réunions physiques ont repris le mois suivant à la faveur des beaux jours, en plein air, au cœur du bois de Vincennes. Tout le monde était heureux de se retrouver après de longues semaines d’isolement. Nous nous sommes alors fixé l’objectif de reprendre les séances en salle dès la rentrée de septembre.

Le défi principal du club en cette nouvelle année sera de constituer un groupe fort et autonome. Pour cela, il s’attachera à poursuivre le partenariat avec l’Étincelle qui lui a permis de bénéficier de l’expérience de ce club. Il lui faudra aussi acquérir sa propre identité. En cela, la création d’un site Internet en propre lui permettra, à terme, de gérer lui-même son flux d’invités, tandis que la constitution d’une association autorisera la séparation des trésoreries.

En conclusion, si la gestation de SCINTILLE ! a connu des hauts et des bas, le bébé est en pleine forme. En tout cas, les efforts doivent se poursuivre pour que ce club tienne toute sa place au sein de la constellation Toastmasters. En attendant, nous vous invitons à nous rendre visite prochainement ! C’est ici.

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De quel orateur Trump est-il le nom ?

Les observateurs raillent souvent le style de communication de Donald Trump. Ils ont tort

A nouveau Président en 2024 ? Malgré sa défaite après un mandat controversé, Donald Trump s’apprête à une nouvelle campagne présidentielle. Dans ce billet, nous nous intéressons à son style oratoire.

AU-DELÀ DES CLICHES

Les observateurs opposent souvent les styles de Trump et de son prédécesseur, Barack Obama, dans leurs discours en particulier. Souvent, les mêmes stéréotypes reviennent. Trump est un illettré face à un fin rhétoricien comme Obama. Son raisonnement est chaotique contre un argumentaire logique et persuasif. Il est paresseux face à un engagé. Enfin, il privilégie le clash face à un professionnel du storytelling.

Donald Trump n’a certes pas le souffle d’un Martin “J’ai fait un rêve” Luther King, ou d’un Charles “Je vous ai compris” de Gaulle. En conclure qu’il est piètre orateur serait hâtif. Au contraire, sa rhétorique, simple, est très efficace pour communiquer avec son public cible.

ATTEINDRE SON PUBLIC CIBLE

Quel est l’auditoire de Trump ? Son électorat consiste avant tout en partisans issus des classes moyennes inférieures. D’un modeste niveau d’éducation, ils éprouvent un fort ressentiment à l’égard des autres. Le sénateur, désormais trumpiste, J.D. Vance a particulièrement bien décrit ce monde de petites gens dans “Hillbilly elegy”.

Pour que ce public le comprenne, Trump utilise un langage simple qui le rend authentique et différent du reste de la classe politique. Ainsi, ses phrases regorgent davantage de mots courts, monosyllabiques, et comportent rarement des propositions subordonnées. Pour le démontrer, les experts ont passé ses discours à la moulinette du test Kincaid. Celui-ci évalue la complexité d’un discours en mesurant la longueur moyenne des mots et des phrases. Le résultat du test est un nombre qui correspond à un niveau scolaire. Ainsi, un enfant de niveau CM1 peut comprendre les discours de Trump, alors qu’il faut être en 5ème pour comprendre Hillary Clinton et en seconde pour Bernie Sanders. Pour la petite histoire, il faudrait être bac+5 pour comprendre les discours de Georges Washington…

D’autre part, Trump emploie beaucoup de mots terre-à-terre, prosaïques, comme le mur, ou le virus chinois par exemple. Il use de répétitions, faisant sienne la formule de Joseph Goebbels “Répétez un mensonge suffisamment longtemps, et les gens finiront par y croire”. Son expression est truffée de fautes de grammaire qui donnent l’impression de parler “peuple”. Ce faisant, il parle à ceux dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, comme le sont nombre de ses électeurs.

LA simplicité AVANT TOUT

De fait, la simplicité est puissante, la simplicité est mémorable, la simplicité fonctionne. Trump donne à penser que la politique, en fait, c’est très simple : construire un mur, bombarder les ennemis, battre les adversaires. Trump accroît la proximité avec son public en l’interpellant souvent à la deuxième personne. Il parle sans note ni prompteur, maintenant un contact visuel permanent.

Il donne ainsi le sentiment qu’il ne déroule pas un script préparé par quelques technocrates dans une alcôve de Washington. Et ça marche parce que son auditoire veut qu’on lui confirme qu’il a raison d’être en colère et de rejeter la politique traditionnelle. Obama et Clinton, de leur côté, s’adressent à un public plus instruit, qui accepte d’être éclairé sur des sujets qu’il ignore, mais dont il perçoit la complexité.

TENIR LE PUBLIC PAR L’ATTENTION

En plus de cette simplicité, Trump a cette capacité de capter l’attention de son auditoire et de ne pas la lâcher. Il utilise pour cela plusieurs figures de style comme les images frappantes (“le mur”, “protéger les frontières”), les surnoms de brutes de catch dont il affuble ses adversaires (“Ron DeSanctimonious” pour son concurrent DeSantis le sentencieux, “Crooked Hillary” – Hillary la véreuse) ou des formules comme “Je n’aime pas me battre avec le pape”.

Même ses fautes de grammaire forcent ses auditeurs à se concentrer pour donner du sens à ce qu’il dit. D’ailleurs, il finit souvent ses phrases par des mots forts quitte à être incorrect grammaticalement. Quant au langage non verbal, il est parfaitement congruent avec le contenu du discours : une voix variée en rythme et en tonalité, qui claque un peu comme mitraillette, un corps qui occupe tout l’espace, avec les mains ouvertes. C’est la posture du mâle dominant prêt à en découdre.

POUR ALLER PLUS LOIN

Par la simplicité de son style et sa capacité à retenir l’attention, Donald Trump emploie efficacement la parole pour convaincre son public-cible qu’il est l’homme de la situation. Nous consacrerons un prochain article à analyser l’efficacité d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen par rapport à leur public.

En attendant, si voulez apprendre à évaluer la qualité d’une prise de parole, nous vous invitons à découvrir la méthode Toastmasters en assistant à l’une de nos prochaines séances. C’est ici.

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Comment organiser un concours Toastmasters? (3ème partie)

Dans ce dernier article, nous fournissons la liste des documents nécessaires aux concours

C’est en principe l’organisateur du concours qui se charge de fournir les documents nécessaires pour le concours. Si vous tenez ce rôle, assurez-vous d’imprimer bien à l’avance tout le matériel dont vous avez besoin pour la soirée du concours et en quantité suffisante. Pour faciliter les choses, préparez des dossiers à remettre au président du concours et au président de jury.

Deux familles de documents sont nécessaires pour les concours.

Préparation du matériel du concours (CANDIDATS)

Document

Nomenclature TM Document anglais – cliquable Document français
Certificat d’admissibilité de candidat 1183 Speaker Certification Eligibility Originality (1183) Certificat d’admissibilité (FR1183).pdf
Biographie du candidat 1189 Speech Contestant Profile (1189) Biographie du candidat (FR1189).pdf
Certificat de participation 510D Certificate Participant (510D) Certificat de participation (FR510D)
Diplôme 1ère place 510A  Certificate 1st place (510A) Diplôme 1ère place (FR510A)
Diplôme 2ème place 510B Certificate 2nd place (510B) Diplôme 2ème place (FR510B)
Diplôme 3ème place 510C Certificate 3rd place (510C) Diplôme 3ème place (FR510C)

 

Préparation du matériel du concours (JURY)

Document

Nomenclature TM Document anglais – cliquable Document français
Certificat d’éligibilité de juge 1170 Judge certification of eligibility (1170) Certificat d’éligibilité (FR1170).pdf
Bulletin de vote – concours de discours international 1172 International speech contest ballot (1172) Bulletin de vote (FR1172).pdf
Bulletin de vote – concours de discours humoristique 1191 Humorous speech contest ballot (1191) Bulletin de vote concours humoristique (FR1191)
Bulletin de vote – concours de discours improbables (Tall Tales) 1181 Tall tales contest ballot (1181) Bulletin de vote discours improbables (FR1181)
Bulletin de vote – concours de discours improvisés (Table Topics) 1180 Table topics contest ballot (1180) Bulletin de vote concours d’improvisations (FR1180)
Bulletin de vote – concours de discours d’évaluation 1179 Evaluation speech contest ballot (1179) Bulletin de vote concours d’évaluation (FR1179)
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours international 1188 International speech contest tiebreaking ballot (1188) Bulletin de bris d’égalité (FR1172A).pdf
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours humoristique 1191a Humourous speech contest tiebreaking ballot (1191a) Bulletin de bris d’égalité concours humoristique (FR1191a)
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours improbables (Tall Tales) 1181a Tall tales tiebreaking ballot (1181a) Prendre le bulletin anglais avec le bulletin de vote discours improbables français
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours improvisés (Table Topics) 1180a Table topics tiebreaking ballot (1180a) Bulletin de bris d’égalité concours d’improvisation (FR1180a)
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours d’évaluation 1179a Evaluation speech contest tiebreaking ballot (1179a) Bulletin de bris d’égalité concours d’évaluation (FR1179a)
Formulaire de dépouillement des scrutateurs (Tally Sheet) 1176 Tally sheet (1176) Formulaire de dépouillement des scrutateurs (FR1176)
Notification des gagnants 1182 Notification of contest winners (1182) Notification des gagnants (FR1182)
Feuille de temps 1175 Time record sheet (1175) Feuille de temps (FR1175)

 

Vous savez tout maintenant sur l’organisation d’un concours Toastmasters. A vous de jouer !

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