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Les enseignements des grands orateurs de l’Histoire: Cicéron

Pour Cicéron, l’immense orateur latin, l’éloquence fut le moyen d’accéder aux plus hautes fonctions de la République romaine

Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ? » Dans l’enceinte du Sénat romain, ces mots de Cicéron résonnent comme un glas. Ils convaincront les sénateurs romains de mettre fin aux conjurations de Catilina.

Dans cet article, nous poursuivons avec Cicéron, l’un des hommes politiques les plus célèbres de l’Antiquité, la série des portraits de grands orateurs de l’Histoire. Son éloquence réputée lui aura permis de s’extraire de sa condition relativement modeste. Et aussi de défendre la République romaine contre les coups de ses adversaires.

PREMIÈRES ARMES

Cicéron naît dans une famille de la petite bourgeoisie latine . C’est pourquoi l’aristocratie romaine niera sa légitimité pour embrasser une carrière politique d’envergure. Quelques mois d’un service militaire déplaisant le dégoûtent du métier des armes. Par là, il se démarque de son contemporain Jules César dont plusieurs membres de la famille étaient déjà d’éminents praticiens et qui se couvrit de gloire dans ses campagnes militaires.

Dans sa jeunesse, Cicéron étudie le droit, la philosophie et la rhétorique. Un de ces maîtres, Philon de Larsa, lui enseigne, dans la tradition des penseurs grecs, que c’est en opposant les points de vue que surgit la vérité. Il commence alors une carrière d’avocat. Son éloquence lui fait gagner des procès rendant ainsi ses clients redevables pour se constituer un solide réseau d’influence.

Le fait d’arme qui le rend célèbre est le procès contre Verrès. Ancien propréteur de Sicile, ce dernier a trempé dans des affaires de corruption et de pillage d’œuvres d’art. La plaidoirie de Cicéron est si brillante que son adversaire, que défend pourtant le plus grand orateur de l’époque, s’enfuit à Marseille pour échapper à une condamnation certaine.

L’HOMME POLITIQUE

A 30 ans, l’âge minimum légal, il entame le “cursus honorum”, pour accéder aux plus importantes magistratures publiques. D’abord questeur, puis édile, il devient consul, le poste le plus élevé dans la République romaine. Il est le premier “homo novus” (homme nouveau, c’est-à-dire n’ayant aucun magistrat dans sa famille) à exercer cette charge. Ce parcours politique brillant n’a bénéficié d’aucun autre appui que son prestige d’avocat et d’orateur. L’éloquence a constitué, en quelque sorte, son “ascenseur social”.

Cicéron était-il cet orateur pompeux décrié par Montaigne qui disait de lui : “[sa] pratique oratoire …, c’est l’art de faire des grands souliers pour un petit pied”? Au contraire, son apport à l’art rhétorique est, néanmoins, immense.

LE THÉORICIEN DE L’ÉLOQUENCE

Pour la postérité, Cicéron est d’abord un théoricien dont les traités d’éloquence ont traversé les époques jusqu’à nous. Comme le De Inventione, sur la composition de l’argumentation, ou le De Oratore, sur l’art oratoire en général. Il a ainsi défini les conditions pour que l’homme de parole, mêlant habileté politique et rhétorique, inspire le gouvernement de la cité.

Pour lui, un grand orateur doit occuper une place de premier plan dans cette cité, plus éminente que les militaires. Sa devise était d’ailleurs “Que les armes le cèdent à la toge”. A cette fin, le (bon) discours a trois fonctions complémentaires: instruire en prouvant ce qu’on affirme, plaire pour se concilier la bienveillance de l’auditoire et émouvoir pour éveiller les émotions utiles à la cause.

Il a, en particulier, codifié l’“inventio”, ce moment, dans l’élaboration d’un discours, où l’orateur recherche les idées pour chacune des parties de sa prise de parole que sont l’exorde, la narration, la division, la confirmation, la réfutation et la conclusion. Par exemple, l’exorde, dont dépend le succès de tout le discours, doit, selon Cicéron, capter l’attention des auditeurs sur le sujet présenté, concilier leur bienveillance et montrer que l’intérêt du public rejoint celui de l’orateur.

ENCORE D’ACTUALITÉ DE NOS JOURS

De tels objectifs sont ceux de l’introduction d’un discours moderne bien structuré, telle qu’on l’enseigne chez Toastmasters. A cet égard, Cicéron peut être considéré comme l’inventeur du concept de convenance, cette capacité de l’orateur à adapter son discours aux circonstances, car, pour lui, le bon rhéteur ne doit pas s’adresser à tout le monde de la même façon.

Cicéron fut aussi un praticien, qui prononça 150 discours marquants en 40 ans de carrière. Chez Toastmasters, il aurait pu donc être 4 fois DTM1 ! Avec ses élèves, il se livrait à des exercices oratoires sur des thèmes d’actualité, sans doute proches des Table Topics™ de Toastmasters.

POUR ALLER PLUS LOIN

Cicéron représente donc la quintessence de l’éloquence latine. Son expertise lui a permis de gravir un à un les échelons de la République romaine. Malheureusement, les armes ont eu raison de lui puisqu’il mourut assassiné à l’âge de 63 ans, sur ordre de son ultime ennemi, Marc-Antoine.

Il n’en reste pas moins que sa gloire d’orateur a traversé les siècles. Voulez-vous rencontrer les Cicérons de demain? Venez donc assister à une réunion Toastmasters. C’est ici.

 

1    DTM : Distinguished Toastmaster. C’est le plus haut niveau atteint par un adhérent.

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Communication Toastmasters

Bien parler en public est à la portée de n’importe qui !

Dans cette formation, notre ami Alain nous révèle les secrets d’un discours qui fait mouche

Un discours bien structuré est déjà à moitié réussi. Le Romain Quintilien, le prince des rhéteurs, ne s’y est pas trompé qui considérait la structure (dispositio en latin) comme l’un des cinq piliers de la rhétorique.

Qui d’autre que notre collègue Alain, le “serial champion” de Toastmasters, est mieux placé pour nous en parler ? Dans cette formation proposée à nos membres, il nous donne les clés d’une bonne structure de discours.

Une introduction qui captive

Le but de l’introduction est, avant tout, d’attirer l’attention du public. Elle doit aussi exprimer succinctement l’objectif du discours. Alain a coutume de dire qu’un orateur doit prendre la parole pour “changer le monde”. Le discours doit porter un message.

Pour que ce message rencontre l’auditeur, l’introduction doit aussi évoquer les bénéfices dont celui-ci pourra tirer parti. Il faut pour cela que l’orateur connaisse son public. Alain réussit, en une phrase, à faire passer ce message centré sur l’auditoire : “Tout individu est capable de s’exprimer en public à condition de respecter trois principes de base”. Voilà un message qui ne peut que conquérir l’attention d’orateurs en devenir que sont les Toastmasters.

Enfin, l’introduction doit aussi affirmer la crédibilité de l’orateur. Il s’agit de l’ethos cher à Aristote. Ici, Alain fait témoigner ses nombreuses années de Toastmaster comme gage de son expertise.

Un développement qui respire la vie

Le corps du discours accomplit la promesse contenue dans l’introduction. Ainsi, il se compose d’arguments ou de conseils destinés à soutenir le message et à matérialiser les bénéfices attendus par le public.

L’orateur expérimenté sait insuffler de la vie dans ce développement, grâce, notamment aux histoires, au style, aux dialogues, voire à la prosodie des mots.

Une conclusion qui marque

Ce qui rend un discours vraiment mémorable, c’est avant tout la conclusion. Car c’est en général ce dont se souvient l’auditeur, même de longues années après avoir entendu ce discours.

Pour aller plus loin

Vous rêvez vous aussi de prononcer des discours qui fassent mouche ?

Venez donc nous rendre visite lors d’une prochaine réunion pour constater les bénéfices de la méthode de nos deux clubs Toastmasters.

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Communication Mentorat Psychologie Toastmasters

Le mentorat ou la machine à motivation

Le mentorat est l’objet d’une attention spécifique au sein de nos deux clubs

Les membres de Toastmasters ont toujours eu l’habitude de se soutenir et de s’encourager mutuellement par le biais du mentorat. Ce dernier constitue une expérience bénéfique pour le mentoré comme pour le mentor. Fidèles à cet esprit, nos deux clubs Toastmasters ont lancé récemment un programme de renforcement du mentorat.

Dans cet article, nous allons parler de la place du mentorat dans l’apprentissage Toastmasters. Nous évoquerons une nouvelle approche de mentorat, l’entretien motivationnel. Enfin nous donnerons quelques clés pour l’utiliser concrètement.

A quoi sert le mentorat ?

Chez Toastmasters, un membre progresse en fonction de son assiduité aux réunions. Il doit aussi préparer des discours. Cela demande certes du temps, mais surtout de la MOTIVATION.

Après leur adhésion, les nouveaux membres sont en général très motivés. Ils évoquent souvent leurs désirs de progresser (par ex. « je souhaiterais être plus à l’aise en réunion ») ou leurs besoins (par ex. « on vient de me promouvoir. On m’a dit que je dois m’améliorer en communication »). Ils ont aussi de bonnes raisons de participer (par ex.  « grâce à Toastmasters, j’aurai davantage confiance en moi »). La dynamique de groupe joue à plein par effet de contagion (« s’il y arrive, pourquoi pas moi? »). Ou par imitation des autres membres (« tiens c’est un truc que je pourrais essayer moi aussi »). Le rôle du mentor est de l’aider à passer immédiatement à l’action. Pour cela, il donne au mentoré l’information dont il a besoin pour éviter les frustrations de départ.

Cependant, il arrive parfois, qu’après les premières réunions, le nouvel adhérent éprouve des sentiments plus mélangés. Ainsi, le mentor entend des phrases comme « Je veux participer quand ça me chante ». Ou bien « Je n’arrive pas à éviter les hésitations ». Ou encore « Je dois maintenant concentrer mon énergie à d’autres projets que Toastmasters ».

S’il commence à manquer des réunions, le membre a l’impression que d’autres, arrivés après lui, sont meilleurs. Il devient ambivalent. Le rôle du mentor est alors d’accompagner le mentoré à surmonter cette ambivalence.

surmonter ses doutes

Dans un club Toastmasters, les mentors ont acquis une telle expérience, en participant à des réunions ou à des concours, qu’ils croient bien faire en partageant cette expérience avec leurs mentorés. Chemin faisant, ils emploient souvent un langage directif (« vous devez », « il faut », « vous vous êtes engagé ») et donnent de l’information non sollicitée dont regorge la communauté Toastmasters. Cela s’appelle le réflexe de l’expert.

C’est souvent CONTREPRODUCTIF. En effet, donner des conseils, qui plus est non sollicités, élargit le décalage entre la perception de l’expert/mentor et celle du mentoré. Il pousse ce dernier à adopter, à contre-cœur, un comportement auquel il n’est pas encore prêt. Car, spontanément, un individu se fait confiance, y compris dans ses propres doutes. Lui donner des injonctions restreint sa liberté et diminue la confiance qu’il s’accorde à lui-même. En psychologie, ce phénomène est connu sous le nom de réactance.

L’entretien motivationnel POUR y arriver

L’entretien motivationnel a justement été conçu pour aider une personne à explorer et résoudre son ambivalence sans déclencher de réactance. Il s’agit d’une conversation collaborative permettant à la personne d’exprimer ses motivations et de renforcer ses capacités de changement. De nombreux domaines utilisent cette approche, dans la santé (traitement des addictions, auto-gestion des maladies chroniques), la justice (comme précurseur à des traitements de comportements violents) et le travail social (insertion professionnelle, orientation des adolescents). Elle est parfaitement adaptée pour le mentorat.

Le principe cardinal de l’entretien motivationnel est de développer une relation empathique, centrée sur la personne pour lui permettre d’explorer et de résoudre son ambivalence. Pour cela, la conversation évolue en plusieurs étapes vers cette résolution :

  • Tout d’abord, établir une relation de confiance
  • Ensuite, se concentrer sur un objectif accepté voire même suggéré par le mentoré
  • Puis, évoquer l’ambivalence du mentoré par rapport à cet objectif pour l’approfondir et faire émerger le langage de changement
  • Enfin, le responsabiliser pour passer à l’action
L’entretien en pratique

Au cours d’un entretien motivationnel, le mentor est amené à utiliser 5 outils conversationnels très simples. Ils correspondent chacun à une lettre de l’acronyme OuVERD :

  • Poser des questions Ouvertes. A la différence des questions fermées auxquelles on répond par oui ou par non, elles permettent au mentoré de développer sa réponse. Par exemple “Pour quelles raisons voulez-vous vous améliorer en communication ?”, “Comment pourriez-vous vous y prendre pour y arriver ?”, “ ou bien “Et maintenant que pensez-vous faire ?”
  • Valoriser les forces, les valeurs et les efforts du mentoré. Cette technique est familière au Toastmaster car il l’utilise fréquemment pour ses évaluations. Elle augmente la confiance en soi du mentoré.
  • Ecouter en reflet pour vérifier qu’il a bien compris le mentoré. Cette technique est au cœur de l’empathie. Elle consiste à répéter ce que vient de dire le mentoré. Les reflets peuvent être simples, en paraphrasant ce qui vient d’être dit, double, en reflétant deux assertions qui semblent se contredire, exagéré, en amplifiant volontairement le reflet ou hypothétique, en émettant une supposition qui complète la parole de la personne. Ces reflets ont pour but de permettre à la conversation de se développer et d’explorer toutes les facettes de l’ambivalence, en suscitant un discours-changement
  • Résumer de temps en temps, pour rappeler le discours-changement exprimé par le mentoré
  • Donner de l’information en demandant la permission au mentoré et à condition que cela corresponde à un besoin. Cela a pour but de ne pas déclencher le réflexe de l’expert
Pour aller plus loin

Un mentor efficace donne les bonnes informations au bon moment et aide le mentoré à surmonter ses doutes. En cela, l’entretien motivationnel améliore la relation mentoré-mentor, la rendant moins directive et favorisant l’autonomie.

Venez donc nous rendre visite lors d’une prochaine réunion pour constater les bénéfices du nouveau programme de mentorat de nos deux clubs Toastmasters.

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Communication Psychologie Toastmasters

La dramaturgie appliquée à l’art oratoire

Depuis la nuit des temps, la dramaturgie a créé nombre d’œuvres au théâtre ou au cinéma. Elle peut aussi rendre un discours plus efficace

N’importe quel orateur un peu expérimenté le sait. Un bon discours se doit de capter immédiatement l’attention de l’auditeur. Il doit soutenir celle-ci dans la durée pour rester dans les mémoires. C’est, finalement, la même chose qu’une bonne série Netflix qui repose sur un récit palpitant. Dans son livre La Dramaturgie, Yves Lavandier a recensé les principes auxquels obéit tout récit de bonne qualité dramatique.

Les applications vont du théâtre à la bande dessinée, en passant par le cinéma et, donc, les séries télévisées. Comment ces principes pourraient-ils aussi s’appliquer aux discours qu’on prononce dans les réunions Toastmasters?

Cet article présente les principes de la dramaturgie, son apport à la rhétorique et les règles pour « dramatiser » un discours.

Qu’est-ce que la dramaturgie?

Pour Lavandier, le récit dramatisé entraîne un personnage à la poursuite d’un objectif. En chemin, il rencontre des obstacles qui s’y opposent. Il en existe plusieurs variantes.

Ainsi, le voyage du héros dépeint les péripéties d’un homme ordinaire affrontant des obstacles extraordinaires. Ceux-ci contribuent à le rendre meilleur et, à travers lui, l’ensemble de l’humanité. La saga Star Wars a usé jusqu’à la corde ce type de récit.

Dans la tragédie, le héros progresse grâce à ses qualités. Puis ses propres défauts le conduisent inéluctablement à sa chute. Le destin d’Œdipe en est un modèle emblématique.

Pour les discours, la dramaturgie présente deux intérêts. Elle en renforce le caractère persuasif. Et elle en facilite la mémorisation pour le public.

DES EFFETS PROUVES

Les publicitaires utilisent souvent la persuasion narrative lorsqu’ils saupoudrent leurs messages de personnages sympathiques ou d’histoires drôles. Jennifer Edson Escalas de l’Université Vanderbilt a montré qu’un auditoire répondait plus positivement aux publicités sous une forme narrative plutôt que sous forme d’arguments en faveur du produit.

Une autre chercheuse, Mélanie Green, dans une étude de 2006, a montré que si on percevait une information comme factuelle, celle-ci réveillait l’esprit critique chez le récepteur. Si, en revanche, on la percevait comme une fiction, elle avait l’effet inverse. Les gens accepteraient les idées plus facilement lorsque leur esprit est en mode récit plutôt qu’en mode analytique.

De son côté, Chip Heath a demandé à ses étudiants de Stanford de prononcer un discours sur la criminalité. 63% des auditeurs se souvenaient des discours comportant des histoires. Et seulement 5 % se souvenaient de ceux avec des statistiques. Les histoires favoriseraient la mémorisation par les émotions qu’elles déclenchent.

La dramaturgie appliquée à la rhétorique

Si la dramaturgie enrichit un discours, comment l’utiliser à bon escient? L’art de raconter des histoires, quand il est appliqué à la rhétorique, obéit à ses propres règles.

Tout d’abord, un discours, par nature très court, doit être concis. L’introduction doit ramasser en quelques phrases la description du futur héros, son objectif et le déclenchement du récit. Pour susciter l’empathie du public, l’enjeu doit être clair et universel. Ensuite, la caractérisation des personnages ne peut qu’être schématique, par exemple en caractérisant le héros par son activité. La conclusion doit comporter une chute. Enfin, une bonne histoire doit converger vers un but, idéalement une vérité découverte par l’orateur.

Pour injecter de la dramaturgie, deux approches sont envisageables. Tout d’abord, l’approche descendante. A partir de la proposition du discours, l’orateur réfléchit aux histoires, personnelles ou non, qui pourront illustrer cette proposition. Ensuite, l’approche ascendante ; elle part d’une histoire captivante et en cherche un sens qui puisse devenir une proposition de discours. Une fois que l’histoire se dessine, sa qualité peut être améliorée grâce à une checklist avant de la détailler dans le plan du discours. Cette même checklist peut s’utiliser pour évaluer, en vue de l’améliorer, un discours existant sous l’angle de la dramaturgie.

POUR ALLER PLUS LOIN

En conclusion, la dramaturgie rend un discours plus intéressant. Dans un prochain article, nous étudierons comment ces principes ont été appliqués (ou pas) à un discours humoristique. En attendant, si vous voulez écouter de bons récits dramatisés, venez nous rendre visite. C’est ici.

 

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Comment persuader avec Aristote ?

Ethos, logos et pathos sont les trois ingrédients indissociables d’un discours persuasif

Quand un orateur cherche à persuader son auditoire, il pense souvent que les arguments logiques suffiront à convaincre. Rien de plus faux !

« Quand bien même nous posséderions la science la plus exacte, il ne nous serait pas facile de persuader certains hommes en puisant notre discours à cette seule source » écrivait Aristote dans la Rhétorique, il y a 24 siècles.

Dans cet ouvrage, il livre les principes de l’ »art de bien parler ». En particulier, il nous fait comprendre qu’un discours persuasif est loin d’utiliser uniquement la raison. Il repose, en fait, sur trois registres bien différents : le logos, l’ethos et le pathos. Dans ce billet, nous allons éclairer ces trois notions et montrer quels moyens rhétoriques permettent de les mettre en scène.

Logos, ethos, pathos : de quoi s’agit-il ?

“Les preuves inhérentes au discours sont de trois sortes : les unes résident dans le discours lui-même, lorsqu’il est démonstratif, ou qu’il paraît l’être [logos], d’autres dans le caractère moral de l’orateur (ethos]; d’autres enfin dans la disposition de l’auditoire [pathos]” (Aristote, Rhétorique)

D’après le philosophe grec, il y a donc tout d’abord, le logos. C’est la démonstration, la dimension logique du discours. Elle sert à influencer l’opinion du public par la force des arguments, la clarté du message et la justesse des exemples utilisés.

Ensuite, le registre de l’ethos a trait au caractère moral de l’orateur, en tout cas à l’image qu’il présente de lui à son public. L’ethos vise à inspirer la confiance de l’auditoire en rendant crédible l’orateur. Ainsi, il convainc qu’il vaut la peine d’être écouté. Soit parce qu’il est une autorité incontestée ou, à défaut, qu’il est une personne agréable ou digne de respect.

Enfin, le pathos est la disposition de l’auditoire, c’est-à-dire la manière dont l’orateur perçoit son public, s’y adapte et s’adresse à ses émotions. Le pathos permet de placer l’auditoire dans de bonnes conditions émotionnelles. Par là même, l’orateur s’attire la sympathie de l’auditoire en suscitant chez lui des émotions.

Le discours persuasif est comme un cadeau que l’orateur offre à son auditoire. Son succès ne dépend pas que de l’objet offert (la démonstration, le logos), mais aussi de ce que l’auditoire pense de l’orateur (ethos) et de l’effet que l’orateur pense que l’objet fera sur son auditoire (pathos). Ces trois registres ne sont pas indépendants et doivent se mêler harmonieusement dans un discours persuasif réussi.

Les outils rhétoriques pour jouer sur ces trois registres

Nous avons décrit dans un autre billet les éléments caractéristiques d’un bon discours : une structure solide, un style adéquat, une voix qui soutient le discours et un langage corporel approprié. Voyons comment ces éléments s’agencent par rapport aux 3 domaines que sont le logos, l’ethos et le pathos.

Dans le registre du logos, l’orateur fait surtout appel aux arguments en faveur de la thèse qu’il défend. Un discours bien organisé permet d’enchaîner ces arguments avec logique. L’introduction lui permet d’exposer sa thèse dès le départ, tandis que la conclusion va permettre de la résumer. Entre les deux, faits, données chiffrées, preuves sont autant d’outils soutenant le message.

Pour ce qui est de l’ethos, c’est à dire la crédibilité de l’orateur, le sujet du discours doit être en phase avec l’expertise de celui qui s’exprime. En même temps, la prise de parole doit être l’occasion de mettre en évidence des valeurs partagées entre le public et l’orateur. Ainsi, une connivence entre l’intervenant et son public se crée. L’introduction a pour rôle de donner immédiatement du crédit au discours et à son auteur. Une structure bien lisible va permettre aux auditeurs, qui en sauront gré à l’orateur, de le suivre facilement. Sur le plan vocal, la qualité de la voix est fondamentale pour asseoir l’ethos et véhiculer enthousiasme et assurance. Celui qui prend la parole aura à cœur de parler sans hésitations. Enfin, les geste amples et exempts de nervosité témoignent de la confiance en soi de l’orateur.

Pour le pathos enfin, le choix d’un sujet adapté au public permet de le captiver. L’introduction doit marquer les esprits et attirer l’attention immédiatement, si possible en maniant l’émotion (par exemple la colère ou l’humour). Des mots bien choisis et des images qui ont appel aux 5 sens susciteront l’émotion. L’art du récit, avec la dramatisation qui l’accompagne, est un instrument fondamental pour transmettre l’émotion et maintenir l’attention de l’auditoire. La variété vocale permet d’éviter la monotonie tandis que le langage corporel souligne les moments critiques sur le plan émotionnel.

Pour aller plus loin

L’ethos et le pathos sont donc les compléments indispensables au logos pour réussir un discours persuasif. Dans un prochain billet, nous montrerons comment Steve Job dans son discours inaugural à l’Université de Stanford parvient, en jouant sur ces trois registres, à convaincre les étudiants de suivre leur passion.

Vous voulez observer des orateurs de chair et d’os prononcer des discours persuasifs de qualité ? Venez donc nous rendre visite lors d’une des prochaines séances de notre club Toastmasters. C’est ici.

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Comment persuader avec Aristote…et Steve Jobs ?

Ethos, logos et pathos sont les trois ingrédients qu’utilise à merveille le fondateur d’Apple

Faut-il suivre la voix de la raison ou celle de ses passions au moment de choisir un métier ? Quel est l’impact de la perte, de l’échec et de la mort dans cette décision ? Dans ce discours de remise des diplômes, Steve Jobs, le créateur d’Apple, répond brillamment à ces questions complexes, de portée philosophique, éthique et psychologique.

Il cherche à convaincre les jeunes diplômés de Stanford de choisir un métier d’après le cœur plutôt que la raison. Pour cela, il manie les 3 méthodes de persuasion décrites par Aristote  que sont le logos, le pathos et l’ethos. Et c’est aussi passionnant qu’un dessin animé Pixar !

Le logos – colonne vertébrale du discours

Jobs emploie un discours très structuré en 5 parties : une introduction, 3 parties correspondant à 3 moments de sa vie personnelle et une conclusion. Il rappelle cette structure à chaque transition. Ainsi, il conduit ses auditeurs par la main, avec le numéro de l’histoire et un titre (par exemple, « connecter les points »).

Son message principal est « Faites ce que dicte votre cœur, votre intuition, votre voix de l’intérieur ». Deux arguments principaux étayent ce message. Le premier est que suivre son envie est la seule façon de faire du bon travail. Le second est que la vie est trop courte pour ne pas la vivre intensément.

Les trois histoires personnelles illustrent à merveille les deux arguments. Ainsi, les cours de calligraphie en candidat libre lui ont donné l’idée de l’interface graphique du Mac. Il a ainsi révolutionné l’informatique personnelle. Au passage, il accuse Bill Gates de Microsoft d’avoir copié Apple. Ensuite, son licenciement d’Apple lui a permis de continuer à faire ce qu’il aimait. Il a alors créé Pixar, puis  Next qui a contribué à la renaissance d’Apple. Enfin, l’expérience de la mort imminente lui a fait savourer tous les instants de sa vie.

Malgré tout, le discours est peut-être trop riche en messages secondaires, utilisés de manière artificielle, par exemple pour donner un titre à une histoire. Ainsi, que vient faire le « Connecter les points » au-delà d’évoquer la calligraphie ?

L’ethos de Steve Jobs – en phase avec son discours

« Je n’ai jamais terminé l’université. En réalité, je n’ai jamais été aussi proche de la réception d’un diplôme qu’aujourd’hui », dit-il au début de son discours, affirmant un ethos paradoxal. D’une part, son renoncement à l’université lui enlève toute crédibilité pour parler de l’importance de l’éducation supérieure à de jeunes diplômés. Mais d’autre part, comme il le montrera plus tard, son expérience personnelle, à trois moments de sa vie, le rend plus crédible pour évoquer son message principal (« suivez votre passion »).

Les histoires, tirées de sa propre existence, celle de l’enfant adopté, celle de l’entrepreneur congédié à 30 ans et celle du survivant du cancer, lui permettent d’incarner un discours qui, sinon, serait resté théorique.

Il maintient la connivence avec son public en le flattant tout d’abord (« Stanford, l’une des meilleures écoles du monde ») puis en mettant les rieurs de son côté (« Même ceux qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir »)

Sa voix est ferme et sans hésitation, son contact visuel affirmé. Tout respire en lui la confiance. Le ton général m’a cependant semblé parfois manquer d’empathie

Le pathos installé par la dramaturgie de ses récits

Chacune des trois histoires met en scène un drame. D’abord, le bébé inattendu, la famille d’accueil qui se récuse, et la promesse rompue d’un diplôme universitaire. Puis, l’entrepreneur porté aux nues et licencié du jour au lendemain. Finalement, le personnage face à la mort. A chaque fois, Jobs oscille entre les plus hauts sommets et l’abîme le plus profond.

Sa narration fait souvent appel à l’émotion comme, par exemple, les larmes des médecins découvrant que son cancer est curable. Son sens indéniable de la formule (« le remède était amer, mais c’est ce dont le patient avait besoin », « Un jour ce sera votre tour de laisser la place », « Ne vivez pas la vie d’un autre » et « Stay hungry, stay foolish ») renforce encore l’impact émotionnel. Enfin, sa voix au débit rapide ne laisse aucun répit au spectateur.

Une dernière caractéristique éminente du discours réside dans la fusion des trois registres d’Aristote selon un motif répété à 3 reprises. Tout d’abord, un titre (« connecter les points ») identifie la partie. Puis, une anecdote personnelle mêle ethos (par exemple, « j’ai quitté la fac après 6 mois ») et pathos (par exemple, l’arrivée chaotique d’un bébé non désiré). Viennent enfin les enseignements qu’il a tirés de son expérience (logos). La variété des situations rompt la monotonie de ce qui pourrait n’être qu’un procédé.

Pour aller plus loin

Logos, ethos, pathos: vous en voulez encore? Venez donc nous rendre visite lors d’une prochaine réunion. C’est ici.

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Communication Toastmasters

SpeechCraft, un outil pour créer de nouveaux clubs

Ce produit dérivé de la méthode Toastmasters a permis de former de nouveaux clubs d’entreprise

En plus de la méthode Toastmasters qui permet la tenue de réunions où les adhérents de club pratiquent la prise de parole en public, il existe un offre dérivée appelé SpeechCraft. Il s’agit d’une formation en 4 à 8 séances organisées comme des réunions traditionnelles avec, en plus, des séquences éducatives, où des formateurs enseignent par exemple l’improvisation ou l’évaluation.

Nous allons découvrir dans ce billet, comment le club Etincelle l’a utilisée pour accélérer la formation de nouveaux clubs.

ACCÉLÉRER LA CROISSANCE GRACE A SPEECHCRAFT

Un club nouveau fait souvent face à une difficulté de taille. Comme ses membres débutent tous en même temps, ils peinent à maîtriser toutes les subtilités de la méthode qui ne s’acquièrent qu’avec le temps. Cela freine l’essor du nouveau-né qui a du mal à atteindre rapidement la masse critique d’adhérents pour être viable. On considère en effet qu’il faut une trentaine de membres pour remplir tous les rôles d’une soirée avec trois à quatre discours par réunion.

L’intérêt de SpeechCraft est de former en quelques séances les membres de la première heure à la méthode Toastmasters. Ce faisant, ils seront capables, à leur tour, d’accueillir et de former de nouveaux membres. Le club Etincelle l’a utilisée pour accompagner la création de trois nouveaux clubs d’entreprises. Pour cela, il s’est appuyé sur une équipe d’une demi-douzaine de personnes, Toastmasters expérimentés qui connaissaient bien l’association et étaient capables d’en enseigner les modules éducatifs.

DES RÉSULTATS POSITIFS

Sur les trois clubs, Toastmasters International en a officiellement labellisé deux. Ils avaient en effet atteint le seuil minimum de 20 membres, en 4 mois pour l’un et 7 mois pour l’autre. Le premier comptait, 6 mois après sa création, déjà 35 membres !

Le troisième disposait d’une dizaine de membres formés à l’issue du training. Cependant, il peinait à attirer de nouveaux membres du fait de la dispersion des employés de la société dans toute la région parisienne. Ceux-ci devaient faire de longs déplacements pour assister aux réunions, ce qui en a découragé beaucoup.

QUELS ENSEIGNEMENTS ?

SpeechCraft peut accélérer le développement d’un club. En assurer la pérennité à long terme requiert deux conditions supplémentaires. Premièrement, le club doit mettre en place un bureau solide, idéalement avant même sa création. Pour cela, un minimum de 3 personnes est nécessaire. A titre d’exemple, le club qui n’a pas décollé ne disposait que d’une seule personne impliquée dans le fonctionnement du bureau.

D’autre part, le club doit continuer d’être accompagné sur une période de plusieurs mois. Pour cela, Toastmasters propose des sponsors, adhérents expérimentés d’un autre club. Ceux-ci acceptent cette mission dans le cadre de leur parcours chez Toastmasters.

SpeechCraft apporte deux bénéfices supplémentaires. Tout d’abord, cette formation peut être rémunérée (de 600€ à 900€ selon le nombre de séances). Si une telle somme ne peut en aucun cas servir à rémunérer les intervenants, tous bénévoles, elle donne au club qui a fourni les formateurs des ressources supplémentaires pour investir (video, publicité sur les réseaux sociaux, …). Le second avantage est de donner l’occasion aux membres les plus expérimentés du club d’améliorer leurs compétences en devenant formateurs.

POUR ALLER PLUS LOIN

Envie d’en savoir plus sur la manière dont Toastmasters pourrait vous aider à progression en communication ? Venez assister à une de nos soirées. C’est ici.

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Comment se passer de papier lors des réunions ?

Dans cet article, nous allons apprendre à utiliser l’application gratuite sli.do pour voter et pour donner des retours aux orateurs de la soirée

Voter pour le meilleur orateur est un des petits plaisirs d’une séance. En plus, donner des retours sur une prise de parole permet à l’orateur de progresser. Or, jusqu’à l’irruption du COVID, nous avions l’habitude de voter et d’écrire ces appréciations avec des bulletins en papier. Tout cela a été remplacé par une application efficace et néanmoins gratuite, sli.do, qui remplace avantageusement le papier.

Dans les vidéos qui suivent, nous allons vous montrer comment utiliser l’application.

AVANT LA RÉUNION

C’est en général l’huissier du club qui a la charge de piloter votes et retours. Pour cela, avant la réunion, il lui faut, si ce n’est déjà fait, ouvrir un compte gratuit sur sli.do. Ensuite, il n’aura plus qu’à créer le sondage pour les votes et les retours. Pour cela, il pourra s’aider du programme de la réunion sur EasySpeak afin de saisir les noms des orateurs et des évaluateurs.

PENDANT LA RÉUNION

Au moment des improvisations, l’huissier saisit les noms des candidats. A la fin de la session, il lance le sondage pour la meilleure improvisation en communiquant au préalable le n° du sondage que saisiront à leur tour les participants de la réunion dans la fenêtre slido de leur navigateur.

Ensuite, pour chaque discours, il lance le questionnaire de saisie des feedbacks du public et, s’il y a au moins trois discours, les votes pour le meilleur discours et la meilleure évaluation.

APRÈS LA RÉUNION

Après la réunion, il n’a plus qu’à récupérer les commentaires du public et les envoyer à chaque orateur par mail.

POUR ALLER PLUS LOIN

Bien sûr, cet outil n’est qu’un modeste élément d’une réunion. Envie d’en savoir plus sur nos séances et comment elles peuvent vous aider à mieux communiquer ? Contactez-nous ici pour assister à une prochaine réunion. C’est ici.

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Communication Toastmasters

Bien utiliser Zoom pour réussir vos réunions virtuelles

Être le Zoom master d’une soirée Toastmasters à distance est facile à condition de maîtriser les fonctions avancées de cet outil versatile

L’application de visioconférence Zoom a permis à nos clubs de poursuivre les réunions hebdomadaires pendant plusieurs mois de pandémie. Cet outil est maintenant rentré dans les mœurs. En conséquence, tout orateur digne de ce nom se doit de le domestiquer. Aussi, même après la fin de l’épidémie, quand nos réunions en présentiel ont repris, nos adhérents ont demandé à conserver une réunion virtuelle mensuelle.

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à organiser le déroulement d’une réunion Toastmasters sur Zoom

AVANT LA RÉUNION

Pour planifier es réunions Zoom, nos clubs ont créé un rôle de Zoom master (ZM) qui est responsable de l’outil. Sa première tâche consiste à programmer la réunion Zoom. Pour cela,  il utilise le compte payant des clubs, dont le login est à demander au Président ou VP Formation d’un des deux clubs. La vidéo ci-dessous, extraite d’une formation à Zoom, explique les étapes à suivre.

Préparer les votes du public à l’avance permet de décharger le ZM pendant la séance. Il s’agit des votes pour la meilleure improvisation et, s’il y a au moins trois discours, de ceux du meilleur discours et de la meilleure évaluation.

Un conducteur de réunion tel que celui-ci facilitera la vie lors de la réunion, car il est facile d’oublier une étape, comme par exemple enregistrer la réunion.

Enfin, juste avant les réunions, préparer le programme pour le télécharger en début de réunion est très recommandé.

PENDANT LA RÉUNION

En début de séance, renommer les invités (“Invité(e) – Prénom” ) soulage l’animateur en localisant facilement tous les invités.

Renommer facilite aussi la création de la salle qui servira au VP RP pour animer la séance de questions/réponses avec les invités lors de la pause.

L’enregistrement de la réunion dans le cloud permet de garder la trace des prestations avec l’orateur en plein écran. Cela permettra à ceux qui ont prononcé un discours ou effectué une évaluation de recevoir le clip de leur prestation.

Le ZM télécharge le programme de la soirée préparé avant la réunion pour permettre de suivre la séquence des interventions. L’animateur de soirée, l’évaluateur général et le chronométreur pourront ensuite s’y référer.

Au cours de la soirée, le ZM lancera plusieurs sondages pour recueillir les votes du public.

Enfin, le ZM prépare la salle de réunion pour les invités et la démarre juste avant la pause.

POUR ALLER PLUS LOIN

Grâce à ce tutoriel, tout le monde dans un club peut tenir le rôle de Zoom master. Venez assister à une de nos réunions virtuelles (ou réelles). C’est ici.

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